L’histoire d’un matin ordinaire où je suis devenue vivante.

 

Salut, c’est Marie-Jeanne,

Lors des dernières formations de marche que j’ai donné au Québec cette automne, les participants ont expérimenté ce petit détail qui change tout et qu’ils ne voyaient pas. Ils ont réalisés qu’ils respiraient peu alors qu’ils avaient la capacité de respirer beaucoup plus et beaucoup mieux. En un weekend, ils ont changé. Certains avaient plus d’aplomb, le regard clair et brillant, d’autres se sentaient enthousiastes, inspirés, créatifs, ou bien avaient un sentiment de joie, de se sentir plus vivants, le corps et le cerveau frais et vif.

Voici l’histoire d’un matin ordinaire de ma vie où je suis devenue vivante!

Je marchais comme à l’habitude, dans mes rythmes préférés. Ce matin là, j’ai réalisé que je respirais tout petit. J’avais la capacité de respirer beaucoup plus et beaucoup mieux. Sur une échelle de 1 à 10, j’étais sur le 3. C’était juste assez pour fonctionner. Pourtant, je croyais que je vivais bien! Je n’avais pas conscience que je respirais peu dans mon quotidien.

Quand j’ai pris conscience de ma respiration ce matin là, ma façon de vivre s’est mise à défiler en image dans mon esprit, comme un film. J’ai vu les peurs qui dirigeaient mes comportements. Peur de déranger, de m’affirmer, de prendre ma place, d’être moi, etc… tout ça avait un impact sur ma respiration.

J’ai réalisé que je respirais exactement comme je vivais.

Ça m’a fouetté. Je vivais petit, je voyais petit et pire encore, je ne m’accordais pas de voir grand. Je n’y pensais même pas.
Comme si quelque chose avait décidé pour moi que je ne pourrais pas voir plus loin, plus grand. L’accomplissement, la réalisation, la réussite, le voyage, c’était pour les autres. Moi j’étais celle qui lisait les récits sans même penser qu’il était possible de construire le mien.

C’est grave, et en même temps, c’est beau.

Ce matin là, je devenais consciente d’une partie de moi qui agissait dans l’ombre et qui restreignait le champ de mon existence depuis toutes ces années. Des larmes chaudes coulaient sur mes joues d’hiver pendant que je voyais ma façon d’aborder la vie se dérouler devant moi.

Puis j’ai eu un déclic. Comme un besoin venant de mon corps.
– Et si je m’accordais le droit de respirer pleinement, maintenant.
– Et si je remplissais ma capacité respiratoire à 10 sur mon échelle, qu’est-ce que ça donnerait…

Mon corps avait déjà entamé le pas avant que j’aie terminé ma réflexion. J’inhalais de grandes bouffées d’air de façon compulsive, comme pour rattraper toutes les années derrière. Je respirais de tout mon corps. J’habitais mon souffle ou il m’habitait je ne sais pas. La seule chose qui existait à ce moment là, c’était ma respiration, dans tout mon corps.

J’ai commencé à sentir monter en moi des sentiments élevés comme de la confiance, de la détermination, de la certitude, de la clarté, de l’enthousiasme, de l’inspiration, de la fierté, de la joie. Ça se faisait tout seul pendant que je respirais sur chacun de mes pas.
Comme un cadeau de la vie. Comme si le « tout petit » prenait de l’élan, de la grandeur. C’était bon, j’en voulais plus, j’en voulais encore!

Je m’amusais à prendre l’attitude de ces nouveaux ressentis. J’aimais ça. Des horizons nouveaux se levaient devant moi, grands et nobles. Je marchais dedans. Je les respirais jusqu’au tréfonds de mes cellules. Je me sentais une nouvelle personne. Je respirais comme jamais, avec bienveillance, avec gratitude, avec conscience.

C’était trop bon. Impossible de revenir en arrière.
Mon choix était viscéral. C’est mon corps qui avait choisi et mon esprit a suivi le mouvement.

Je suis rentrée chez moi le coeur plein de joie. Je savais que je venais d’ouvrir une porte de ma conscience qui allait être déterminante pour le reste de ma vie. J’avais transformé les limites posées en moi en ressources et potentiels de vie.

Ce matin là, j’ai transformé ma vie en marchant. Elle s’est ouverte sur des possibilités que je n’aurais jamais imaginées. Avec le recul, je peux parler d’un réalignement à plus de 180 degrés.

Quelques mois plus tard, j’ai fondé Marcher vers soi. Pour aider, explorer, pister et partager une nouvelle façon de marcher qui permet d’être plus conscient de soi-même. Marcher vers soi, c’est  libérer un potentiel immense de réalisation et de joie. Pour moi, ça ressemble à ça la liberté.

Lorsque que je tourne mon regard sur moi-même, je m’ouvre au monde entier.

Le corps au grand air,
Les deux pieds dans la vie!

Marie-Jeanne

Chacun a son histoire. Chacun à ses déclics. Chacun à sa façon. Je partage la mienne. Si elle t’inspire, voici ce que je te propose:

  • Décider que tu veux t’accomplir en forme et en force.
  • Apprendre à synchroniser ta respiration sur tes pas (la marche afghane) et diriger ton attention.
  • Pratiquer régulièrement, avec attention, curiosité et légèreté.

Tu peux apprendre en ligne, à ton rythme, en cliquant le lien ci-dessous:

Choisis ton programme et accorde-toi ton plein potentiel.

MJ

 

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