Maître de ma vie ou victime : un choix conscient

L’autre  jour, un ami m’a donné un challenge :

« Pendant les cinq jours qui viennent, identifie ce qui est vraiment important pour toi et fais-le ! »

Je relève le défi !

J’avais laissé les derniers mois me submerger de travail et mon terrain intérieur était devenu trop petit. Je me sentais persécutée! Mon souffle était court et sec. J’avais le besoin et l’envie de créer de l’espace en moi et je savais exactement comment faire. L’odeur de la mer me procurait un bien fou. À grands coups d’air, je me remplissais le corps de vie sous le rythme de mes pas.

J’exécutais un exercice d’amplification pulmonaire que j’aime beaucoup. Puis je progressais dans les rythmes de plus en plus longs. Et pendant que j’avançais sur les galets, je sentais mon souffle redresser mon corps en entier. Ma poitrine s’ouvrait. Ma tête se reposait enfin. J’avais retrouvé mon souffle, doux et aimant.

Comment je fais :

J’ai réalisé que dans ma vie, rien autour de moi me permettait de créer de l’espace. Ça prenait ma décision. Mon choix de le faire.
Tant que je répond à toutes les obligations, en négligeant d’exister dans le scénario, je ne peux attendre de la vie qu’encore plus d’obligation. Puis je marche, je continue, je respire et je perçois de façon tactile de l’intérieur ce lieu sacré, cet espace qui me manquait tant. Il accueille chacune de mes respirations en laissant naître en moi une joie tranquille. Je me sens revivre. Et j’aime ça.

Impacts :

Puis, je me retourne vers mon plan de la journée avec toutes les obligations, les tâches et les objectifs que je devais a†teindre. J’en ai laissé tomber quelques-uns sans malaise.

Étrangement, pas de sentiment d’empressement, pas de contraction. J’étais ouverte, avec l’air de la mer, au milieu de tout ces trucs à faire. Mon souffle maintenant long et profond. En quarante-cinq minutes, j’avais recréé en moi un bel espace doux et vivant. Puis il s’est reflété aussi dans ma vie, tranquillement. Les choses se sont placées. Je me suis retourné pour observer la scène. Je me demandais encore ce qui venait de se passer. J’avais fait un choix. J’avais décidé. J’étais passé à l’action. Je m’étais mise au centre de mon scénario.

Ce que j’apprends :

Mon chemin se dessine selon ce que je choisis ou par défaut, selon ce que je ne choisis pas.

Dans le premier cas, l’espace commence à se manifester dans ma vie:
Les chose se placent, je suis plus calme, plus résiliente, j’existe, j’ai une place au centre de mon scénario. Je suis responsable.

Dans le deuxième cas, l’espace rétrécie de plus en plus. Je suis envahie de mille choses à faire et plus ça va, plus je ne m’en sors pas. Les choses se compliquent et s’ajoutent. Je suis stressée, crispée, je n’ai pas de place et c’est le monde qui est au centre de mon scénario. Je répond au choses du monde. Sans choix. Sans décision. Je suis victime.

J’appelle ça une vie par défaut.

J’ai longtemps vécu comme ça. Encore aujourd’hui je m’y fais prendre.

– Ça t’arrive de te sentir envahi par mille et un truc à faire?
– De pas trop savoir comment t’en sortir?
– As-tu remarqué que plus tu te sens submergé, plus d’autres trucs s’ajoutent et il n’y a plus de place pour toi?

10 étapes simples pour revenir au centre de mon existence :

  1. J’identifie la situation que je vis qui ne me convient pas.
  2. Je choisis de m’accorder un moment: je pars marcher (c’est ma façon de m’arrêter)
  3. J’observe comment je réagis à la situation désagréable (je continue, je persévère, je fais quand-même, je bosse à fond, je me fatigue, je chiâle, etc..)
  4. Je perçois ce que ça me fait dans mon corps (stress, noeuds, tensions, essoufflements, manque d’air, manque d’espace, etc..)
  5. Je choisis de m’accorder de l’importance, de l’attention dans ma marche (je respire dans mes noeuds, mes tensions et je les accueille)
  6. Je marche d’une façon qui refait mon espace et mon souffle
  7. Quand je fais ça, je me sens au centre de mon existence (je suis sortie de mon vieux scénario) et je le vois encore plus clairement.
  8. Je continue à marcher jusqu’à ce que je retrouve mon souffle (je fais ça avec les rythmes de la marche afghane) et que ma posture soit ouverte par lui.
  9. Ça me permet une nouvelle attitude. Je continue de marcher avec elle.
  10. Puis je me retourne vers la situation de départ où je n’avais plus d’espace. Je la vois différemment maintenant. Je comprend que je me suis laissé envahir sans m’en apercevoir (par défaut). Mon regard à changé. Je suis dans mon centre. Et je reviens dans mes trucs avec cette vibration nouvelle. Puis les trucs se placent.

C’est le seul moyen que je connais pour vivre la vie qui est la mienne.
Autrement, c’est le monde qui me vit…

J’ai souvent besoin d’une sorte de recul pour sortir du tourbillon quand je me perd. Moi je pars marcher et je me rencontre, je m’observe, me découvre et me révèle. Pour faire ça, j’utilise la marche afghane. Peut-être que toi tu fais autre chose pour y arriver et que ça impacte bien sur la qualité de ta vie.

– Mais si tu n’y arrives pas

– si tu es curieux, si tu as envie de mieux te rencontrer, mieux te connaître sans rester assis des heures à méditer ou à te poser des questions,

– si tu as envie de transformer des aspects de ta vie en douceur, par toi-même, par ton corps en marchant, j’ai des ateliers de marche afghane qui arrivent bientôt près de chez toi. Viens voir l’info en cliquant ici:

RégénAir ta vie : ateliers au Québec et en ligne depuis chez toi

Je sais combien c’est facile de trouver toutes les raisons du monde pour se reporter à plus tard. Mais à un moment ou un autre, tu devras faire un choix. Te mettre au centre de ta vie et la vivre, ou bien te laisser vivre par le monde. C’est toi qui voit!

J’ai hâte de te rencontrer,

Le corps au grand air, les deux pieds dans la vie!

Marie Jeanne

Je me place au centre de mon existence en marchant!

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