Méditer en marchant ne veut pas dire marcher lentement : marche afghane

Je fais le point avec toi sur la méditation dans la marche afghane.
Ça ne signifie pas nécessairement de marcher lentement : ce n’est pas une affaire de vitesse ! Je t’en parle en 3 points.

1. Le principe de méditation dans la marche afghane : stopper le mental et les pensées

2. Comment la marche afghane est une méditation par défaut, qu’elle soit lente ou rapide : diriger l’attention dans le corps par la synchronisation

3. Qu’est-ce que ça donne au final : équilibre et force vitale

Je t’en parle dans la vidéo, ou en texte sous la vidéo si tu préfères  la lecture.

Avant de commencer, si tu te sens inspiré d’apprendre ou d’en connaître davantage sur la marche afghane, clique ici:

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La méditation dans la marche afghane n’est pas une question de vitesse :
marcher vite ou marcher lentement.
C’est une question de stopper le mental, stopper les pensées, peu importe ta vitesse de marche. Par exemple, tu peux marcher lentement mais si ta tête est pleine de pensée pendant que tu marches, tu n’es pas en méditation et tu ne te régénères pas complètement. Pour entrer en méditation, il faut quitter les pensées et entrer dans le corps. En ce sens, méditer n’est pas une question de lenteur ou d’absence de mouvement mais une question d’attention.

Le principe de l’attention dans la marche afghane est actif autant dans la marche rapide que plus lente :

– Dans l’action de marcher lentement, il y a un univers qui s’ouvre. Par exemple, lorsqu’on aborde les rythmes de marche qui induisent un état de cohérence cardiaque, on ne va pas courir pour explorer ces rythmes là. Par contre, l’attention est focus dans le corps.

– Dans l’action de marcher rapidement, en jogging ou en course, il y a un autre univers qui s’ouvre. Par exemple, lorsqu’on aborde les rythmes courts, qui nous permettent de moins s’essouffler dans les efforts et de mieux performer, on ne va pas marcher lentement sauf en flanc de montagne. Le corps doit être mis à l’effort. Ici aussi, l’attention est focus dans le corps.

2. Méditer en marchant est une question d’attention. Comment ça marche :

La mécanique de la marche afghane est le noyau de la méditation active. Elle synchronise la respiration avec les pas, selon ton objectif de marche, la topographie du terrain et ta condition physique.

Ton objectif peut être plus dynamique ou plus doux, plus lent.
Dans les deux cas, tu es en méditation parce que la mécanique t’oblige à quitter le monde de tes pensées : tu quittes ton mental. Tu es 100% dans ton corps.

Par exemple, je suis une personne dynamique et j’ai besoin de sentir mon énergie. J’ai besoin de sentir que je maîtrise ma force. Lorsque je sors marcher le matin au réveil, je marche afghane en jogging à l’allée. C’est dynamique, rapide et l’air frais rentre à pleine capacité dans mon corps. Je suis à l’effort et mes rythmes de marche-jogging sont courts. Ça me réveille!

Je construis ma forme, ma force et mon aplomb à l’allée, puis je ralentis au retour. J’entre dans une cadence plus lente où je me perçois de l’intérieur. C’est une expérience corporelle où j’utilise des rythmes de marche qui régulent mon activité cardiaque ou amplifient ma capacité pulmonaire. Je ne suis plus à l’effort alors j’allonge mes rythmes de marche.
Dans les deux cas, à l’allée comme au retour, je suis en méditation.

3. Pourquoi méditer en marchant?
Pour moi c’est une question d’équilibre et de force vitale. C’est une façon de canaliser mon énergie dans mon corps plutôt que la disperser dans mes pensées ou dans des émotions basses comme la peur par exemple. Ça équilibre mon système nerveux.

Imagine une balance et observe de quel côté elle pèse le plus entre:
– penser à tout, courir dans tous les sens pour répondre aux exigences de la vie quotidienne, avoir peur, se dépêcher, douter, pas savoir, s’inquiéter, etc…

ou…

– ralentir, être avec soi-même, en dehors des pensées, explorer ce qui agit en soi-même, s’observer, respirer en conscience, se percevoir de l’intérieur, etc…

Elle pèse de quel côté la balance ?

Très souvent elle pèse plus lourd du premier côté, malgré toutes nos bonnes intentions. C’est la raison pour laquelle on a besoin de se responsabiliser pour maintenir un équilibre sain. Autrement, on devient malade et en déséquilibre.

C’est aussi la raison pour laquelle je marche afghane tous les jours, le plus souvent possible. C’est ce qui marche pour moi. Autant du côté dynamique / performance que du côté lenteur / relax. Dans les deux cas, je suis avec mon souffle, avec ma respiration, dans mon corps, en dehors de mes pensées.

C’est la base de la méditation et ça détermine toute ma vie. Il suffit d’observer un moment ce qui agit dans mon corps lorsque :

  • je cours toute la journée sans être avec ma respiration (dans le monde de mes pensées). Souvent c’est un stress nocif, des sentiments d’urgence, avec plein de pensées qui laissent entrer de la peur, de l’angoisse, du doute, etc..
  • ce qui agit dans mon corps lorsque je quitte le monde de mes pensées, c’est souvent un répit, un calme intérieur, des sentiments élevés comme la vastitude, la paix, la joie, la bienveillance, la résilience, l’inspiration, l’enthousiasme, etc…

Ce qui agit en moi détermine la qualité de ce que je vis. C’est important de le voir, de l’observer et d’agir consciemment pour équilibrer la balance. Je trouve qu’on n’est pas toujours gentils et aimables avec soi-même. On se maltraite trop souvent. Par contre, c’est par l’expérience qu’on le réalise vraiment. Souvent, on est tellement dans notre truc qu’on ne voit pas le déséquilibre. Il faut en sortir un moment pour réaliser à quel point c’est nocif.

Méditer en marchant est une question d’attention :

Elle est où ton attention quand tu marches?
– Est-ce que tu pars facilement dans des pensées pendant ta marche?
– Est-ce que tu te sens régénéré après ta marche ?
– Est-ce que tu te sens inspiré, enthousiaste, joyeux?

Si tu réponds :  » pas vraiment » , alors tu n’as pas réussi à diriger ton attention sérieusement, efficacement. C’est très facile de suivre une pensée et de partir dans un futur qui n’existe pas encore…  Pour être présent en continue, c’est aidant d’avoir un soutien, une aide, un mécanisme qui dirige ton attention. Au début en tout cas.

C’est pour ça que j’aime la marche afghane. Pour sa mécanique. Comme je te le disais, elle me plonge par défaut en dehors de mes pensées. Je ne peux pas penser pendant que je marche ou que je cours. Je dois diriger mon attention sur ma respiration et sur mes pas. Tout le temps.

Chaque fois que je marche, même si je suis déprimée, épuisée, ou fâchée avant de partir, je reviens toujours remplie, inspirée, avec une joie dans le corps. Puis je reviens toujours avec ma force, avec ma forme, peu importe que j’aie marché d’une façon plus dynamique ou plus lente.

Ce qui compte, c’est que j’aie médité. Que j’aie synchronisé. Que je sois sortie de ma tête. C’est ça le principe de méditation dans la marche afghane. Il oblige à la présence tout au long du parcours.

Ce principe là il s’apprend. Il ne s’improvise pas. Si ça t’inspire, je te l’apprends en ligne. C’est trop incertain et en perpétuel changement avec les zones de couleur et la crise covid pour planifier une formation-terrain. Si ça t’intéresse de voir mon programme, clique ici :

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Je te souhaite des marches nourrissantes,

le corps au grand air, les deux pieds dans la vie !

MJ

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