La marche afghane : j’apprends à m’aimer !

Comment je m’ aligne avec mes valeurs profondes plutôt que penser comme on me dit, aimer comme on me dit ou être comme on me dit… J’appelle ça apprendre à m’aimer.

J’utilise la marche afghane pour faire ça, en 3 étapes. Je t’en parle dans la vidéo ou bien dans article ci-dessous si tu préfères la lecture.

Clique ici pour en savoir plus sur l’apprentissage de la marche afghane

C’est important d’être aligné avec nos valeurs profondes plutôt que penser comme on nous dit, aimer comme on nous dit ou être comme on nous dit…
Ça permet d’arrêter d’avoir peur de vivre et de rentrer dans la construction de notre propre chef d’oeuvre. Lorsque je me positionne avec mes valeurs, les portes de ma vie s’ouvrent devant moi. C’est super puissant.
J’appelle ça apprendre à m’aimer.

J’utilise la marche afghane pour faire ça, en 3 étapes. Je t’en parle tout de suite mais avant, je t’invite à observer quelques points pour te mettre dans le contexte :

  • Est-ce que ça t’arrives de ne pas être en accord avec ce que tu fais, de te sentir un peu croche, mais pour garder ton travail ou une amitié, tu le fais quand-même ?
  •  Est-ce que ça t’arrive d’être influencé par une façon de penser qui n’est pas la tienne, de dire ce que tu n’as pas envie de dire, mais pour bien passer,
    pour plaire ou pour être poli, tu le dis quand-même… ou tu le fais quand-même
    alors qu’en dedans de toi ça coince ?

Ces comportements là nuisent à mon évolution, à ma réussite et à mon épanouissement. Plutôt que d’ouvrir les portes de la vie, ils me bloquent et posent des embûches sur mon chemin. C’est un bon moment pour me réaligner avec mes valeurs profondes. C’est responsable de m’arrêter, m’observer et me demander:

  • Comment que je pense moi, en dehors de ce qu’on me dit de penser ?
  • Qu’est-ce que j’aime moi, en dehors de ce qu’on me dit d’aimer ?
  • Comment je suis moi, en dehors de ce que je vois ?
  • Qu’est-ce que je veux faire moi, en dehors de ce qu’on attend de moi ?
  • Quelle est ma motivation ?
  • Pourquoi j’ai fait telle ou telle chose alors que je me sens mal ?
  • Qu’est-ce que j’ai envie de dire que je ne dis pas ?
  • Comment je veux aborder mon travail, qu’est-ce que je veux transmettre ?

Ce sont des questions authentiques qui demandent de l’attention et de l’observation. Je ne peux pas les résoudre avec mon intellect uniquement
parce que beaucoup de matière se trouve dans mon esprit inconscient.
Alors je fais collaborer mes intelligences intellectuelles et corporelles, pour aller chercher plus loin, dans le corps et dans le coeur, ce qui est encore loin de mon esprit conscient.

Ça vaut le coup de le faire car lorsque j’agis en étant 100% d’accord avec ce que je suis, fais ou dit, la vie s’ouvre devant moi comme un tapis rouge qui se déroule. Je suis sur mon X comme on dit ! C’est plus facile et plus aisé parce qu’à l’intérieur de moi c’est fluide. Rien ne coince. Rien ne bloque.
Je suis aligné avec mes valeurs profondes.
J’appelle ça apprendre à m’aimer.

Voici comment j’utilise la marche afghane pour faire ça, en 3 étapes :

J’ai inventé un exemple pour te mettre en contexte et je vais m’en servir pour expliquer chacune des étapes du processus :

Il y a une situation qui me dérange, ou un truc qui se passe mal dans ma vie.
Par exemple, je suis serveuse dans un hôtel (ce n’est pas vrai) et il y a un conflit entre les employés au niveau du partage des pourboires. Je n’ai pas réussi à donner ma version ou mon point de vue et je me sens mal avec ça. J’ai perdu des pourboires. Ça fait un noeud dans mon estomac…
C’est la situation que je vis. Je fais quoi:

Étape 1 :
Je sors marcher et je questionne le problème (avec mon intellect) :
– Pourquoi je n’ai pas donné mon avis ?
– Qu’est-ce qui fait que je n’ai pas dit ce que je pense ?
– Pourquoi je me sens tout croche ?
Ensuite je prends la question et en conscience, je la dépose sur mon coeur (en imaginant un fil qui relie ma tête avec mon coeur).

Étape 2 :
Je fais le vide. Pour faire un vrai vide, j’utilise la mécanique de la marche afghane. Je synchronise ma respiration sur mes pas et j’avance au rythme qui est bon pour moi, qu’il soit rapide ou plus lent.

Je marche comme ça pendant un certain temps (ce peut être 20 ou 60 minutes, il n’y a pas de règle), jusqu’à ce que je ressentes que je suis dissociée de mon malaise. Je ne le perçois plus de l’intérieur. Je ne ressens plus d’émotion désagréable.

La raison pour laquelle cela se produit, c’est parce que je ne l’observe plus.
La marche afghane m’oblige à observer ma respiration et mes pas. Elle m’oblige à les coordonner. Alors mon attention n’est plus sur mon malaise ni sur ma question.

Par contre, j’ai conscience de mon fil imaginaire qui relie ma question avec mon coeur. Je reste reliée avec mon fil, pendant que je synchronise ma respiration avec mes pas, pendant que je marche et que mes yeux voient le paysage autour de moi.

Étape 3 :
Je laisse monter la réponse depuis mon corps. C’est mon intelligence corporelle qui me répond. Elle remonte à ma conscience depuis l’intérieur de mon corps, parfois sous la forme d’un souvenir, d’une image, de mots, de paroles, de sensations ou d’impressions, peu importe!

Par exemple, pendant que je synchronise, je pourrais revoir une situation oubliée de mon enfance où j’ai perdu la reconnaissance de mon père, à un moment précis alors que je donnais mon point de vue. Cela se fait tout seul. Je ne cherche rien avec ma tête, avec mon esprit conscient. C’est l’intelligence de mon corps qui m’envoie une réponse, qui remonte à ma conscience, sous une forme ou une autre.

Je comprend maintenant la raison pour laquelle je n’ai pas donné mon point de vue sur l’histoire du partage des pourboires. J’ai crue que j’allais perdre quelque chose, un ami, mon travail, de la reconnaissance. J’ai cru que c’était dangereux pour moi de m’exprimer, qu’on n’allait plus m’apprécier, etc…
J’ai cru qu’il allait m’arriver la même chose qu’avec mon père lorsque j’étais petite. Le problème, c’est que cela se joue sans que j’en aie conscience.

La bénédiction, c’est que j’en suis conscience maintenant. Je suis consciente d’une croyance limitante dont je n’avais pas conscience avant de me poser la question. J’avais conscience d’un malaise, mais je n’avais pas mis le doigt dessus avec précision. C’était le floue, le brouillard.

Je peux maintenant me réajuster. Par exemple, je peux retourner voir mes collègues et leur exprimer mon point de vue, calmement, en les écoutant mais en m’écoutant aussi. Je ne sais pas ce que ça va donner. Par contre, je sais que lorsque j’exprime mon désaccord, je suis en accord avec moi parce que c’est fluide dans mon corps. On pourrait dire que je suis en accord avec l’amour plutôt qu’avec la peur.

Quand j’agis comme ça, je suis responsable de ce que je vis plutôt qu’être victime d’une situation injuste. Si je perds quelque chose alors que j’ai osé m’exprimer calmement, en ouverture, alors il va se passer quelque chose de mieux par la suite, de meilleur pour moi, qui me correspond plus parce que j’ai agit en lien avec ce que je suis profondément, dans le respect des autres et de moi.

Ça ne peut pas me nuire, jamais.  Au contraire, si je continue d’observer ce qui se passe en moi pendant que je marche, je peux très probablement percevoir un truc qui lâche dans mon corps, comme un noeud dans l’estomac qui se dénoue, ou bien un point dans mon dos qui disparait, ou un poids sur mes épaules qui s’en va….

C’est une belle façon d’apprendre à m’aimer. On est souvent très durs avec soi-même. Souvent c’est par ignorance ou inconscience. Par contre, apprendre à s’aimer, ça ouvre les portes de la vie. Il y a toujours du mieux qui vient après…
Parfois ça provoque une petite tempête qui n’est pas agréable, mais le calme qui vient par la suite est libérateur. C’est ça que je voulais partager avec toi aujourd’hui !

Je rejoins plusieurs sphères de ma vie avec la marche afghane. Ça m’amène super loin ! Une petite mécanique toute simple qui fait taire mes pensées
et me permet d’aborder mon intelligence corporelle. D’après mes observations, je dirais que c’est la base de l’amour.

Mon corps a toujours l’heure juste avec une précision extrême. Par contre, ma tête peut me raconter n’importe quoi juste pour avoir raison. C’est la raison pour laquelle je m’amuse à découvrir la vie en dehors du monde de mes pensées, le plus souvent possible. Dans ces moments là, j’ai le sentiment étrange et fort de commencer à vivre vraiment.

Pour marcher le chemin d’une façon safe, sécurisée et garantie, je t’encourage d’abord à apprendre comment faire un vrai vide. C’est la première étape. Avec ce vide dans tes pensées, tu vas commencer à te sentir vivant d’une autre façon.

Si tu es inspiré et que tu veux apprendre comment faire, clique ici.

Marche afghane et mudra : des outils simples et puissants

La mécanique de la marche afghane dispose mon esprit au calme, en dehors de mes pensées et de l’agitation du mental. Il est alors approprié de joindre une mudra à ma marche et ainsi d’en percevoir les effets plus subtils. Pour moi, c’est le début d’une exploration kinesthésique très stimulante, en fonction de mes objectifs et de mes besoins.

Stéphanie Rougié, professeure de yoga, qui pratique la marche afghane et qui a intégré les mudra dans sa marche, nous parle de son expérience.

Elle a découvert une harmonisation naturel entre ces deux essences qui nous donnent des outils simples et puissants de bien-être et de découverte de soi :

1. C’est quoi les mudra

2. Comment ça marche

3. Les effets

4. Marcher avec une mudra

5. Démonstration de deux mudra

6. Sortir des stéréotypes de la méditation

Je t’invite à être profiteur!

Je t’invite à être profiteur!  On profite de la crise pour se mettre en forme, en équilibre et enthousiaste!  Je pense que ce qui est gagnant dans cette crise, c’est …

Pense avec ton corps, gagne de l’énergie !

Dans mon dernier article,  je te démontrais comment la mécanique de synchronisation de la marche afghane te rend naturellement plus performant dans ton sport comme dans ta vie.
Je ciblais la performance physique.

Aujourd’hui, je cible la tête, l’espace mental.
C’est une clé fabuleuse la synchronisation de la respiration. Pourquoi?
Parce que ça permet de garder un mental propre, sans fuite d’énergie qui diminue mes capacités. C’est concret et ça se mesure par la rentabilité, la performance et l’endurance. Dans mon sport mais aussi dans ma vie quotidienne.
Je t’en parle dans la vidéo que j’ai préparé:

– Je te démontre comment garder un mental propre te rend plus efficace dans ton sport et ça s’applique aussi dans ta vie.
Nos têtes sont remplies d’information et ça nous limite, ça mange notre énergie.
Ça nous fatigue. Ça nous disperse, ça nous étourdi et ça nous rend faible.
C’est souvent le bordel dans nos pensées et nos actions.
En voulant bien faire, on devient moins compétent.
Ça ne marche pas…

J’ai vécu longtemps la tête pleine. Et ça m’arrive encore même si maintenant, j’écris toutes mes tâches au lieu de les laisser envahir mes pensées. J’ai un agenda bien rempli, un famille, une voiture, un travail, une vie à gérer comme toi! Je ne suis pas différente.

Par contre, je sais comment garder mon énergie même si je ne suis pas un athlète ni un coach sportif…

Je l’expérimente chaque fois que je pars en jogging.
Je l’expérimente tous les jours dans mon quotidien.
C’est concret et ça se mesure par la rentabilité, la performance, l’endurance, le discernement et la précision. Dans mon sport mais aussi dans ma vie de tous les jours.
Ça se passe comme ça:

1. la mécanique de synchronisation (respiration synchro sur les pas) mobilise mon attention dans mon corps.
2. Il n’y a pas de place pour une pensée parasite, une peur, un doute, une hésitation, etc..
3. Mon corps active son intelligence perceptive: je pense avec mon corps.
Je libère une masse d’énergie qui me propulse naturellement.
4. Je sais exactement ce que j’ai à faire quand une pensée vient malgré tout influencer mon énergie.

Je t’en parle dans la vidéo et je te rappelle que je parle de sport mais ça s’applique à la vie quotidienne aussi:

Marche afghane et sport: plus performant / moins d’effort.

Quand tu veux trop te dépasser dans ton sport, il n’est pas rare que les choses se gâtent et que tu rencontres des obstacles. Par exemple, c’est souvent à ce moment là que tu te blesses… et tu dois redoubler d’effort pour atteindre ton but. Aujourd’hui je te parle de performance. De celle qui s’installe toute seule, naturellement et qui est stimulante.

Comment tu performes mieux en faisant moins d’effort en intégrant la mécanique de la marche afghane dans ton sport:
1. La performance en général dans les sports
2. Comment intégrer le mécanisme de la marche afghane dans ton sport te rend plus performant en faisant moins d’effort.
3. De quelle façon intégrer le mécanisme dans ton sport.

C’est la première d’une série de trois vidéo sur la performance physique, mentale et spirituelle dans les sports, en lien avec la marche afghane.